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Mission | Notre client, basé en France, se met en relation avec Skan1 suite à une alléchante proposition de rachat de l'une de ses start-up par un autre « serial entrepreneur » américain - Acquisition vente M&A risque financier Sapin2

Notre client, basé en France, se met en relation avec Skan1 suite à une alléchante proposition de rachat de l’une de ses entreprises par un autre « serial entrepreneur » américain. L’offre est pour le moins alléchante.

Contexte de la mission :

Fondateur d’une start-up dans le marketing digital, notre client est contacté par un homme d’affaires visiblement bien implanté dans la Silicon Valley californienne, et souhaitant acquérir cette entreprise dont l’activité est connexe, pour ne pas dire complémentaire, à l’une des siennes. 

Alors qu’il n’envisageait pas de vendre à ce stade encore trop « early stage » selon ses dires, le caractère spontané de la démarche, le montant de l’offre (très élevé au regard du niveau d’activité) et le profil ultra visible et « successful » du potentiel acquéreur sont de nature à le faire changer d’avis.

Mais cela n’est-il pas trop beau ? Certaines réalisations de cette personne  sont si bluffantes que cela éveille un doute chez notre client. Hormis ce qu’il met lui-même en avant, et c’est un bon vendeur, il semble y avoir peu d’informations disponibles sur ce profil irréprochable.

Résultat de nos investigations :

Le profil public du citoyen américain est à première vue sans accrocs : site personnel abouti, présence travaillée sur les réseaux sociaux mettant en avant son parcours et ses succès professionnels. Un « deal maker » hors pair ! 

Une analyse plus poussée sur la base de notre référentiel SKAN-3X révèle cependant quelques failles. En effet, si la plupart des éléments avancés concernant ses affaires comme ses activités  professionnelles  semblent avérés, plusieurs sont approximatifs ou exagérés… Voire inexistants. Une négociation avortée ne peut être considérée comme un « deal », une courte mission de conseil dans une entreprise, même prestigieuse, ne peut prétendre durer une décennie, une participation symbolique en love-money ne justifie pas le titre de co-fondateur et une place en finale n’est pas un titre au tennis : une cosmétique des embellissements comme autant de signaux d’alerte…

Bénéfice pour le client :

Les doutes de notre client suite à son premier échange téléphonique se confirment donc. Les délais de réponse qui s’allongent sur la disponibilité des fonds en vue de l’acquisition vont aussi dans ce sens.

L’interlocuteur, aussi entreprenant soit-il, et malgré une offre séduisante, ne donne pas les gages de sérieux nécessaire pour prolonger la discussion. Notre client renonce à l’opération, sa start-up va continuer son développement avant une cession ultérieure, lorsqu’il le décidera.

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